Le cancer du poumon

CANCER DU POUMON : SYMPTÔMES, CAUSES, TRAITEMENT


Qu’est-ce que le cancer du poumon ?


Le cancer du poumon, appelé aussi cancer bronchique ou néoplasie pulmonaire 2, atteint, par définition, les cellules des bronches ou, plus rarement, les cellules qui tapissent les alvéoles pulmonaires. Il s’agit de la prolifération anormale d’une cellule, modifiée par une mutation (une modification à l’intérieure de la cellule qui dérègle sa multiplication). Ce processus pathologique entraîne alors la formation d’une masse tumorale au niveau du poumon.

Il existe différents types de cancer du poumon, dont deux principaux. Dans 80 % des cas, on retrouve ainsi le cancer dit « non à petites cellules », comme le carcinome épidermoïde 2. Le cancer « à petites cellules » représente, quant à lui, 20 % des lésions tumorales du poumon.

Avec un nombre de cancers du poumon estimé à 39 500 nouveaux cas en 2010, il s’agit de la deuxième localisation cancéreuse la plus fréquente en France chez l’homme, de la troisième chez la femme.

Les causes du cancer du poumon et les facteurs de risque


Le cancer du poumon se déclare généralement à un âge compris entre 50 et 65 ans et si les causes de la maladie ne sont pas identifiées avec certitude, un certain nombre de facteurs sont reconnus pour augmenter le risque de développer une tumeur pulmonaire, en particulier le tabagisme. L’exposition à la fumée de tabac est en effet responsable d'environ 85 % des cancers du poumon.

Il existe aussi des cancers du poumon dits « professionnels ». Dans le cadre de leur activité, certaines personnes peuvent en effet être exposées à des substances cancérigènes qui augmentent le risque d’apparition d’une tumeur du poumon : l'amiante, le radon, l’arsenic, le cadmium, le nickel, le chrome, les goudrons…

Quels sont les symptômes du cancer du poumon ?


Les premiers signes de manifestation d’un cancer du poumon apparaissent couramment dans le contexte d’autres affections : il n'y a donc pas de symptôme caractéristique d’un cancer du poumon, mais plutôt un ensemble de signes qui peuvent suggérer la présence de la maladie.

Ces signes peuvent être, par exemple, une difficulté à respirer, un essoufflement anormal, une douleur au niveau du thorax ou des épaules, une toux persistante, des crachements sanglants ou purulents, des infections respiratoires récidivantes…

En présence de tels indices, le diagnostic du cancer du poumon s’effectue alors par le biais d’un examen clinique et d'une imagerie pulmonaire : radiographie, scanner, ou IRM.

Les stades d’évolution du cancer du poumon


Différents prélèvements et examens complémentaires sont ensuite effectués pour définir l’étendue du cancer du poumon et en déterminer le stade : on parle de « bilan d’extension ». Les résultats recueillis permettent également de préciser le pronostic. Par exemple, dans le cas d’un cancer du poumon à petites cellules, la découverte d’un taux de monocytes élevé (monocytose) peut venir compliquer l’évolution de la maladie3.

Si les cancers pulmonaires « à petites cellules » sont souvent classés en deux stades d’évolution, un stade localisé et un stade disséminé, les cancers « non à petites cellules » se classent selon quatre stades :

 • Stade 1 : localisation de la tumeur
 • Stade 2 : atteinte des structures voisines
 • Stade 3 : atteinte des ganglions lymphatiques
 • Stade 4 : présence de métastases à distance

Cette classification permet de déterminer les modes de prise en charge les plus adaptés. Les indications thérapeutiques peuvent en effet être très variées, entre une tumeur précoce, un cancer avancé, et un cancer métastasé . En outre, le stade de la maladie conditionne aussi le taux de survie : la détection à un stade précoce offre au patient de meilleures chances de guérison et une espérance de vie plus longue.

La prise en charge de la maladie


Le traitement du cancer du poumon dépend des caractéristiques du cancer, mais aussi de l’état général du patient. On distingue trois grands types de traitements qui sont utilisés seuls ou en association : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.

L’opération chirurgicale, lorsqu'elle est possible, reste l’approche privilégiée et constitue le traitement de référence des cancers bronchiques « non à petites cellules ». La résection (ablation chirurgicale de la partie atteinte d’un organe) de la tumeur passe généralement par l’ablation du lobe ou de la totalité du poumon malade.

Dans le traitement d'un cancer pulmonaire, la radiothérapie thoracique vise à détruire les cellules cancéreuses par irradiation : elle cible non seulement la tumeur, mais aussi les tissus et les ganglions lymphatiques voisins.

Enfin la chimiothérapie consiste à administrer une ou plusieurs substances toxiques pour les cellules tumorales cancéreuses, comme le cisplatine ou le carboplatine.

Sources (consultées le 15/09/2020) : ” 1Dictionnaire médical https://www.dictionnaire-medical.fr/definitions/329-neoplasie/
2Lung Cancers: Molecular Characterization, Clonal Heterogeneity and Evolution, and Cancer Stem Cells https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6116004/
3 Wilcox RA et al, Cancer-Associated Myeloproliferation: Old Association, New Therapeutic Target, Mayo Clin Proc; 2010, 85(7): 656–663.

Date de publication 01/12/2020
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